samedi 19 janvier 2008

58 ? année exotique ...

2008 : Cinquantenaire de la naissance de la BOSSA NOVA



... et le plaisir d'annoncer ici la
2° édition de notre stage de chant brésilien et percussion "AGUAS DO MAR"
à Cherbourg, les 8,9,10,11 Mai


Pour commencer à goûter, essayez ce joli site français


Pour un plat plus consistant, filez sur ce site très bien fait, avec historique, extraits vidéo, 17 chansons phares en écoute.


Et pour se goinfrer, cette incroyable playlist de YouTube ... Une mine !

Article extrait de l' "Histoire du Brésil contemporain" d' Armelle Enders.

Et chez nous en France ?




On ne roule pas en Volkswagen ...


On joue au jeu des ... 100 000 francs !

Bon sang mais c'est bien-sûr Raymond!



On obéit à Charles ...

Enfin, Georges pas trop ...




Pas de trace d'acte de naissance dans la prestigieuse revue "Musicologie"






On chante plutôt "Coquin d'printemps" ...




et aussi ...





Mais on ne va pas tarder à s'y intéresser de près ...

Sacha ... (Meilleur guitariste français de jazz 1958 selon Jazz Hot tout de même)

...n'hésitera pas ...

Même l'autre Charles ...



Certaines même s'y intéresseront de TRÈS près ...

Non mais regardez moi cette "Mylène Demongeot" collée à Tom et João ...! (bon soit! c'est pour le film "Copacabana palace" ...)

Et notre Henri ??
... depuis le temps qu'il dit et redit que c'est lui, va t on finir par le croire ???


Vaste débat !
Voir par exemple celui sur le très passionnant forum de la bossa nova.
(Hihi ya même un sujet sur Moi !)




Interview de Jaques Morelenbaum pour RFI Musique lors de l'enregistrement de son dernier disque.

Un beau disque à s'offrir pour une naissance ?

Celui ci par exemple, "the man from Ipanema", triple CD, avec les titres essentiels de Jobim, dans différentes orchestrations ... Très bel "objet" en plus ...interview, photos, dessins ...Miam !

Allez un petit dessert ! (Ah j'aimerais bien le trouver ce film !)



.

7 commentaires:

Anonyme a dit…

héhé! J'y ai déjà passé qq heures hier, on ne s'en lasse pas!!!!
Pour l'instant 1 de mes préférés ds le site pour gloutons c'est joao gilberto et caetano en duo........ trop forts (d'ailleurs on peut y remarquer que caetano a de grandes oreilles....) sinon la belle Marisa Monte évidemment mais je suis déjà fan,
bref, des heures, et voilà, qui va avoir mal aux yeux, être en retard sur le boulot?????????
valérie m

fleury a dit…

encore une bonne piqure de bossa nova!!!
mmhhh

Anonyme a dit…

Merci pour la pub ! ;)

J'espère que cette année bossa nova sera fêtée dignement en France, mais j'ai quelques doutes ! cette musique reste encore relativement mal connue chez nous. En France, la musique brésilienne = le carnaval et les paillettes, et la bossa se limite bien souvent à la "Garota de Ipanema", enfin du moins pour le grand public en tout cas.

brigitte jacquot a dit…

Voilà pourquoi ton forum est fantastique ! - tu as vu j'ai même mis ton "avatar" en pleine page !!! Je m'y nourris quotidiennement ...et si tu as jeté un oeil par là, tu sais que je suis une vraie gourmande ;).
Cela dit pour nous les musiciens on a un énorme atout avec la bossa: dès que les gens la découvre, ils en tombent aussitôt amoureux non ? ...

Anonyme a dit…

Oui, oui merci pour mon avatar en géant ! ;) j'aime bien cette image parce qu'il y a un côté Droopy qui est rigolo.

Sinon oui, j'ai bien vu que tu étais très gourmande ! ;) pour ma part, je suis en plein régime car j'aimerais beaucoup perdre au moins 2 ou 3 kilos et surtout ne plus les reprendre ! (mais c'est très très dur !)

Sinon il y a encore malheureusement des tas de personnes qui n'accrochent pas à la bossa, notamment certains amateurs de jazz ou de classique parfois un peu "ayatollah" on va dire ! ;)

En fait, pour aimer cette musique vraiment profondemment (et donc devenir totalement accro), il faut d'abord piger la "saudade" qui est en filigrane derrière presque toutes les chansons, même les plus gaies. Si on loupe ça, on passe à côté de la beauté de cette musique et on la classe hativement et injustement dans la musique d'ascenseur.

brigitte jacquot a dit…

Ah la Saudade !
Dans mon spectacle musico/poétique, je lis ce texte boulversant d'Ana Miranda tiré de "Caros Amigos" et dont j'ai trouvé un traduction sur le net que voici ...
Anna Miranda La saudade



Mes amis nihilistes diraient que la saudade n'existe pas, qu'il n'y a pas de saudade d'un pays, d'un petit-fils distant, de la femme aimée, de notre enfance pour toujours perdue. Ils diraient que ce que nous appelons saudade n'est que le sentiment d'avoir perdu quelque chose à l'intérieur de nous-mêmes, quelque chose que nous ne sommes pas capables de retrouver ; ils diraient que la saudade n'est que la nostalgie de l'autre ; que nous avons la saudade de ce que nous aurions voulu être, d'un retour vers le futur, du paradis, de tout ce que nous n'avons pas attrapé au vol, de ce qui nous fut offert et que nous avons laissé filer ; que le vrai nom de la saudade c'est possessivité - ah, les théories - ils diraient que ressentir des saudades c'est ne pas s'aimer suffisamment pour se suffire, mais, nom de Dieu, quel est le bâtard qui se suffit à soi-même ? Nous sommes tous orphelins de nous-mêmes ; Clarice Lispector écrivit si joliment : Ah, quand je mourrai j'aurai une telle saudade de moi...et ils diraient que nous ressentons la saudade de nous-mêmes. Mais que ce soit comme ci ou comme ça, la saudade fait mal, qu'est-ce que ça fait mal. Et il semblerait que plus de la moitié de l'humanité passe la moitié de sa vie à avoir des saudades, que ce soit la saudade comme ci ou la saudade comme ça, et quel que soit son nom, le fait est qu'elle reste là comme un trou dans le coeur, un vide, un front froid qui ne passe pas, un oiseau muet, la saudade est une contre-fleur, dirait le poète Marco Lucchesi, la saudade est l'ombre de rien, la surface de rien, le non-pardon pour ce qui s'en fut allé, ou ce qui ne fut ni ne sera jamais, et nous flânons à la recherche d'un visage, d'une enfance, d'un pays, d'un paradis perdu, en état de presque, de ce presque être dans le presque jour, et la saudade nos rend sensibles, pâles et heureux, réclamant la vie, anxieux de l'autre, envahis par l'agitation des anges, et pleins de morceaux égarés à nos pieds ou au-dedans de nous grâce à Dieu, et nous sommes écrits par le vent, près du fond des choses, pris par les souvenirs, les mirages et les rêves que, sans elle, nous ne pourrions voir.

Anonyme a dit…

Magnifique !