L'ordinateur ... Du Vent ? du Vain ? du Virtuel ?
Regardez plutôt cette belle histoire ...
Une histoire de poupées ...
Ça c'est la première poupée, la plus dodue.
Ça c'est la petite ballade de vacances au pays de Youtube ...Vaste contrée certes ... Mais avec un guide d'abord discret puis de plus en plus présent ... Pedro Mendes ...?
Une inépuisable collection de vidéos de musique brésilienne.
Et bien Oui j'en réclamais plus ...et je l'ai demandé ... !
Je lui ai écrit à ce Pedro... et j'ai fait ma commande !
Et voilà que quelques jours plus tard, apparaissait la 2° poupée , toujours bien ventrue ...
... de São Paulo Brasil à ma boite aux lettres des Vielles Vignes ...
Et là, au milieu de tous ces trésors, ma troisième poupée, toujours prometteuse ...
Un innattendu et émouvant portrait de Mal Waldron, un de mes pianistes préférés,mort en 2002, égaré ...mais peut- être pas tant que ça, parmi toutes ces brésilienneries ...
... qui déclenche aussitôt l'apparition de la quatrième poupée aux belles cerises, " The Seagulls of Kristiansund" ...
Cette chanson qui me hante depuis le jour où je l'ai entendue la 1° fois, qui est gribouillée depuis longtemps sur les portées de mes cahiers à trésors, cette mystérieuse chanson de "mouettes ", V, V, chantée, incantée, par l'unique, l'inoubliable Jeanne Lee, morte en 2000.
... Mais certaines paroles restaient incompréhensibles à mes oreilles trop françaises...
Hop, trois petits tours de Mac ... et voilà la cinquième poupée, resplendissante !
Un "tribute" à Jeanne Lee avec une discographie très détaillée, des anecdotes personnelles, des extraits de ses poèmes ...
********************
"THE MIRACLE IS"
The miracle is... that the layers continue
to be stripped away each time uncov'ring
a center more brilliant and revealing
than the one before.
Amazing... that this should be the way
our love our knowledge and our lives
keep
unfolding
together
leaving us constantly renewed.
Knowing you exist anywhere in this universe
makes my world that much larger
and that much more filled
with light.
********************
"SUNDANCE"
no words,
only a feeling...
no questions only
a light
no sequence
only a
being.
no journey/ only
a dance --
Et tout ça, signée par un certaine Margaret Davis .... qui laisse son adresse mail en bas de page ...
Hop la petite messagère intrépide ...
qui me ramène tout ... Un mail de Margaret Davis avec les paroles cherchées depuis si longtemps, des mots amicaux et touchants; Margaret Davis, qui mentionne au passage être la femme d'Henri Grimes ...
Henri Grimes ... Henri Grimes ...
Encore une passe magique sur mon petit Mac ...
Et à nouveau une miraculeuse petite poupée, dépouillée mais lumineuse !
... qui me raconte alors toute l'incroyable histoire de ce musicien violoniste, contrebassiste, poète ... qui l'année de ma naissance jouait avec Anita O'day et Gerry Mulligan puis avec Sonny Rollins ...
Qui fait du free jazz avec tout le gratin de l'avant garde américaine, Cecil Taylor, Albert Ayler, Don Cherry, Pharoah Sanders ...
Mais qui arrête la musique en 1965 ... et vend sa contrebasse !
En 1984, on annonce son décès ...
Et bien non! Il est Vivant. Un amateur de jazz le reconnait par hasard ... Il est gardien de parking en Californie et survit avec l'aide sociale.
Le milieu de jazz newyorkais est alerté ... On lui retrouve une contrebasse ... Il fait un sensationnel retour au sommet et reprend rapidement les tournées ...
Voici quelques articles de critiques américains ...
- Laurence Donohue-Greene, Directeur de la Rédaction, " All about Jazz " (New York), qui désigna Henry Grimes " MUSICIEN DE L'ANNÉE, en 2003 " !
Si vous n'êtes pas au courant de la fantastique nouvelle concernant le retour d'HENRY GRIMES dans le monde du jazz, je me demande bien sous quelle pierre vous vous êtes endormis !
Il a été le sujet de conversation dans toute les villes et pas seulement à New York ou Los Angeles ; toute la communauté du jazz a célébré sa récente réapparition après une absence de près de trente ans de la scène du jazz. Après quelques concerts sur la Côte Ouest, il a fait un retour triomphal à New York l'année dernière au Festival Vision et nous démontra qu'il était bien de retour !
Sa technique de la basse est une sorte de résurrection pour les bassistes du monde entier. Bienvenue pour votre retour, Mr Grimes !
- Patricia Nicholson Parker, Producteur, Vision Festival, New York City.
Henry Grimes est un magnifique présent pour ce festival. Il joue avec tant de dévotion et il y a tant de douceur dans sa musique... une merveille à écouter.
- Kelvin Leander Williams, " Time Out New York ", " "Top Live Shows ", 27/05-03/06/2004.
Le sensationnel retour du bassiste Henry Grimes sur la scène musicale a été vraiment le fait marquant de l'histoire du jazz pour l'année 2003.
La rumeur au sujet de la réapparition de Henry Grimes au Festival Vision, après quelques 33 années d'absence de la scène, a été éclipsée seulement par le fait que son jeu présenta quelques petits signes de rouille ; cela s'est déroulé en mai 2003 et Grimes dirigea son propre groupe à l'Iridium début juillet. Sa dextérité, profondément insondable pour un musicien qui joua ou enregistra avec des musiciens tels que Mose Allison, Albert Ayler, Thelonious Monk, Sonny Rollins et Cecil Taylo, contredit le proverbe " Se perd, si on ne l'utilise pas ". L'histoire de Grimes cette année est différente. Ce qui est frappant, ce n'est pas seulement l'ardeur avec laquelle il est retourné au sommet du monde du jazz mais comment aussi rapidement s'ébruita le fait qu'il était à la hauteur de relever ce défi...
Belle récolte non ?
Et quoi ? Ce n'est pas fini ??
La petite dernière ... ma chérie ...
Avant hier il y avait un mail de Margaret dans ma boîte ... qui me donnait son téléphone à New York, et m'invitait à un concert d'Henri .... à Banlieues Bleues ! le 2 avril ...
Elle m'attend à son hôtel avant le concert ...
Je lui ai promis que je remeuterais tous mes amis !
Vous viendrez ?
On trinquera ... aux rencontres, au Vent, à la Vie ... avec une petite Vodka ?
Post Scriptum ...
Bon là je ne sais plus si vous allez me suivre dans mon déboitage, parce que même moi, j'ai du mal à remboiter mes poupées ...
Là ça dépasse encore l'histoire ...
En relisant ce texte avant de l'imprimer ... j'examine ma photo de CD brésiliens de plus près ...
... le vert à gauche ... on lit bien "Visions festival III" ? ...
"Vision" ? on n'en parle pas dans l'article des critiques newyorkais ?? Qu'est ce qu'elle disait la Patricia ?
Mais alors ... ce pourrait-ce que ce soit ...?
... et bien Oui ...
Ça s'appelle comment ça ??
Bon j'ai pas de mots ... là, faut se laisser aller à la magie ...
Comme ces deux là ...
3 commentaires:
ça c'est un esprit gigogne! je savoure! et j'adore!
je ne me lasse pas de tes histoires
choklaitement dées
Mais c'est des DVDR entiers que tu reçois dis-moi !! tu es intêret d'être insomniaque tellement tu as des tonnes et des tonnes d'heures d'écoute là dessus !
bises...
Enregistrer un commentaire